Flexibilité et santé vont main dans la main. Plus vous êtes flexible, plus vous êtes résilient et donc plus vous êtes en bonne santé. Physiquement et mentalement. Notre santé est contrôlée par les systèmes psychologique, neurologique, immunologique et endocrinologique de notre corps. Et ces systèmes s’influencent constamment les uns les autres.
Au cours des dernières décennies, la science psycho-neuro-immunologique (PNI) a cartographié ces influences et les a développées en une médecine applicable. La PNI considère l’être humain comme un tout ; les systèmes de notre corps interagissent. Nous utilisons ce fait avec gratitude : avec un système, nous en influençons un autre de manière positive. C’est là toute la puissance de cette approche holistique. Soins préventives et thérapeutiques.
Comment fonctionne notre santé ?
Un exemple au niveau physique. Supposons que vous ayez attrapé un virus. Cela active votre système immunitaire. Au lieu de 5 grammes de glucose par jour, il a soudainement besoin de 300 grammes. Pour atteindre ce montant de glucose, d’autres organes deviennent insensibles à l’insuline, sous l’influence du cortisol et sont négligés, pour ainsi dire. Si l’infection dure de 4 à 7 jours, il n’y a pas de problème. Mais si l’infection devient chronique, vous avez un problème. Vous devenez insensible à l’insuline et au cortisol. Le pancréas et les glandes surrénales se mettent à fabriquer de plus en plus de ces hormones. L’insuline vous alourdit et vous rend plus vulnérable aux infections.
Un exemple mental : un déséquilibre du cortisol peut entraîner des problèmes de sommeil, de la fatigue, des changements de comportement, de l’anxiété, de la dépression, une sensibilité au stress, etc.
À l’inverse: vous subissez un stress prolongé, qui déclenche les hormones du stress, l’adrénaline et le cortisol. Si vous contractez ensuite une infection, il n’y a pas assez de cortisol effectif pour envoyer le système immunitaire dans la circulation sanguine vers le site de l’infection. L’infection n’est pas traitée efficacement et a la possibilité de devenir chronique. Cela entraîne à son tour une négligence des organes, et aussi du cerveau. Il y a alors un cercle vicieux.
Notre corps peut être soumis au stress pour toutes sortes de raisons. Par une infection, la pression du travail, des problèmes relationnels, un mauvais comportement, des pensées negatives, émotions, trop peu/trop d’exercice, une mauvaise alimentation. Que se passe-t-il alors ? Tous les axes hormonaux sont perturbés. Par exemple, l’axe du stress affecte également nos hormones sexuelles et notre thyroïde. Et donc tout notre système de contrôle devient confus.
Grâce à notre mode de vie, nous pouvons nous prémunir contre cela. Pour éviter de devenir un malade chronique, nous devons faire des choix et adapter notre mode de vie. Au début, cela demande une certaine discipline. Une fois que vous pouvez en récolter les bénéfices, cela vient naturellement. Rester en forme, vif et alerte pour soi et pour les autres s’est précieux !
Une médecine positive
Lorsque vous vous remettez d’une maladie, vous y consacrez beaucoup d’énergie. Il est alors important d’envisager votre rétablissement sous un angle positif. Les pensées positives produisent plus d’énergie que les pensées négatives. C’est souvent plus facile à dire qu’à faire. La médecine positive y contribue. Nous intégrons également vos pensées et votre comportement dans le plan, par exemple par le biais du recadrage.