Spirochète Borrelia et maladie de Lyme

Épidémiologie:

  • Le village de Lyme dans le Connecticut (États-Unis) est devenu célèbre en 1977 après qu’une épidémie d’arthrite s’est déclarée parmi les enfants et les adultes du village.
  • En 1982 le sprirochète gram négatif a été identifié par Willy Burgdorfer.
  • Les chiffres de l’OMS montrent une augmentation explosive de la maladie de Lyme.
  • De plus en plus d’espèces de Borrelia trouvées, provoquant 16 maladies différentes.
  • Lié à l’âge : âges entre 5 et 15 ans et entre 40 et 55 ans.
  • Mois de pointe : juin et juillet.
  • Susceptibilité à la chronification : fatigue existante avant la piqûre de tique.
  • La qualité de la flore intestinale, les facteurs environnementaux, les comorbilités et le mode de vie sont également importants.

Quels spirochètes causent la maladie de Lyme ?

  • Borrelia Borréliose
  • B. Burdorferi        Arthrite
  • B. Afzelli               Maladie de la peau
  • B. Garinii              Neuroinflammation

Interaction entre l’hôte et la bactérie Borrelia

La plupart des infections pathogènes initient une réponse de défense classique du Système immunitaire basée sur la chélation du fer. Borrelia a contourné cette stratégie en utilisant le manganèse comme principal métal « de survie ».

Borrelia utilise du zinc et du manganèse pour proliférer et se protéger contre la pression oxydative.

Cette stratégie conduit à la formation d’IL10 et à un statut immunosuppresseur.

Tout le monde n’est pas sensible à la maladie de Lyme.

Les facteurs de risque comprennent :

  • Mode de vie
  • Âge et sexe
  • Apport en vitamines
  • Statut vitaminique et minéral = carences présentes
  • Fumer
  • Présence de « Low Grade Inflammation » (LGI)
  • Présence d’une résistance à l’insuline, à la leptine et aux cytokines.
  • Manger des produits de mammifères du au Neu5gc.

Borrelia peut :

  • Induire la production d’IL 10 via STAT 3
  • Faire la chasse au manganèse et au zinc
  • Stimuler SOC 1/3
  • Système de freinage complémentaire
  • altérer le métabolisme du système immunitaire
  • Voler des phospholipides (surtout de la choline)
  • Freiner COX-2 et LOX-5

Virulence de Borrelia :

  • Il endommage via le système immunitaire.
  • Il laisse une réaction néfaste due à la blessure qu’il provoque avec sa « vis ».
  • Lui-même n’est pas fondamentalement responsable de la réponse immunitaire.
  • Il ne possède pas de gènes responsables de la production de nucléotides, d’acides aminés, d’acides gras et de cofacteurs enzymatiques. Il les consomme de nous.
  • En provoquant l’activation de nos protéases, il peut y avoir une rupture des barrières du tissu conjonctif, une infiltration dans les articulations, une infiltration du muscle cardiaque, une rupture de la barrière hémato-encéphalique. Les algues inhibent les protéases activées par Borrelia ou produites de manière endogène.

Spirochete a une forme unique avec sa forme longue et non ronde, plus comme une perceuse ou une vis. Il n’a possède pas de LPS, pratiquement pas de lipoprotéines, il a des flagelles à l’intérieur (invisibles), pas de production de toxine, donc n’est peu ou pas immunogène. Il ne cause aucun dommage toxique, mais par invasion. Son action dans le corps est pour se protéger, il ne veut pas être tué.

Sa vitesse le rend « impossible à chasser ». 6% du génome total est lié à la mobilité = mouvement. Comme une voiture de Formule 1.   0,28 cm/minute = 2 fois plus rapide que le neutrophile le plus rapide. (une cellule immunitaire)

Inhiber Borrelia est essentiel pour maîtriser la maladie. Rendre la bactérie lourde pour que le système immunitaire puisse l’atteindre.

Si la bactérie ralentit, les neutrophiles peuvent la tuer.

De nombreux tests sanguins sont négatifs, car la Borrelia se déplace mieux dans les tissus visqueux et n’est donc pas présente dans le sang.

Les tests sanguins ne sont certainement pas fiables dans le syndrome de la maladie de Lyme post-traitement (PTLS).

Il existe un doute sur la présence ou l’absence de la bactérie chez les patients qui souffrent encore de symptômes de borréliose.

L’utilisation d’un test clinique est nécessaire.

Traitements

L’objectif de l’approche pour un traitement adéquat devrait être de contre-réguler les stratégies par lesquelles les borrelia échappent au système immunitaire le plus rapidement possible. Ceux qui ne le peuvent pas sont sujets à la maladie de Lyme. Bien sûr, l’histoire et le mode de vie de quelqu’un jouent également un rôle ici.

 Traitement régulier :

– En phase aiguë, dans les 2 semaines suivant la morsure, antibiotiques pendant 5 à 28 jours, selon le type de Borrelia et les antibiotiques. Cela ralentit la bactérie et quand quelqu’un a un système immunitaire alerte, il est capable de conbattre le spirochète. Système immunitaire alerte ? L’histoire de la personne est très importante ici.

– Interventions non recommandées dans la borréliose de Lyme ou PTLDS :

o Utilisation d’antibiotiques à long terme

o Cure répétée d’antibiotiques pour la même infection

o Combinaisons d’antibiotiques

o Dosage alterné d’antibiotiques, alternant pendant quelques jours avec – quelques jours sans.

o Céphalosporines, telles que céphalexine, benzathine penicilline G, fluoroquinolones, carbapénèmes, vancomycine, métronidazole, tinidazole, triméthoptimsulfaméthoxazole, amantadine, isoniazide, rifampicine ou fluconazole

o Médicaments contre la babésiose (parasite semblable au paludisme) ou contre l’infection à Bartonella sans signe d’infection active.

o Thérapie à l’ozone, bars à oxygène

o Herbes, telles que ‘mugwort’ ou le glutathion

o Chélation et thérapie par les métaux lourds

o Immunoglobuline intraveineuse

o Thérapie par cellules souches

o Médicaments (comme la cholestyramine), les ‘enemas’, le venin d’abeille, divers traitements hormonaux (comme l’hormone thyroïdienne), l’orotate de lithium, la naltrexone ou l’eau de Javel (pensez au chlore dans l’eau potable)

Traitement complet de la maladie de Lyme

Destiné à ralentir le spirochète et à rendre son environnement désagréable.

Sa faiblesse :

– Il n’a pas de capacité de synthèse propre pour les acides aminés, les nucléotides et les graisses.

– 100% dépendant des glucides

– Dépendant du manganèse

– Sensible au pH

– Sensible au repos

Voici quelques conseils. N’oubliez pas de les aborder avec un thérapeute PNI, car il est très important d’avoir une bonne idée des conseils et du dosage qui vous concernent et pourquoi !

Agents anti-Borrelia :

Huile d’olive et huile de noix de coco

Scutellaria Baicalensis

Huile d’origan : effet antibactérien le plus puissant.

Lactoferrine à forte dose. La lactoferrine est toxique pour les bactéries Borrelia. De plus, il capte le fer libre libéré à la suite de lésions tissulaires par la « vis » du spirochète. Le fer libre est un facteur de risque pour la prolifération de tous les autres agents pathogènes et cellules cancérigènes présents.

Resvératrol à haute dose, berbérine à dose normale

Cholestérol de la mer : Squalène nécessaire, mangeant davantage d’algues, de créatures marines et de poissons MSC pour rendre la bête si lourde et paresseuse. Vous pouvez également penser à l’huile de pépins de périlla, à l’huile d’amarante.

Le métabolisme de Borrelia dépend à 100% des glucides. C’est une faiblesse du spirochète que nous pouvons utiliser. Le régime doit être cétogène en calories, mais pas en volume ! Supplémentation en Oméga 3.

Forte dose de zinc comme antagoniste naturel du manganèse dans la bactérie Borrelia.

Aussi un bon multi vitamines et un multi minéraux

La plupart des symptômes sont causés par le système immunitaire lui-même. Utilisez du curcuma et du thé vert dans votre alimentation pour cela.

Vitamine D = défense directe par le système immunitaire inné. À de faibles niveaux de vitamine D, complétez-les pour obtenir des avantages anti-inflammatoires.

NAC, décompose les biofilms. Il n’y a pas encore d’études sur l’effet de la NAC dans la borréliose, mais elle est recommandée.

Exercice respiratoire : hypercapnie 5 à 8x 2 minutes par jour.

Utiliser la nourriture comme médicament.

Comme mentionné précédemment, en tant que praticien, on doit également inclure les antécédents dans l’approche. Après tout, cela détermine la réponse immunitaire ainsi que l’évolution et la guérison de la maladie.

Avez-vous infecté par la Borrelia ? Demandez une consultation. Cela peut avoir lieu dans ma clinique ou en ligne.

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